Art & Expositions

Hiroshima, le souffle de l'explosion

Hiroshima, le souffle de l'explosion

Hiroshima,
le souffle de l’explosion

Itinéraire de l’ineffaçable en aller-retour

Michel Pomarède, auteur de documentaires et Gilles Mardirossian, ingénieur du son, venaient pour la première fois en reportage au Japon afin de réaliser une série pour la radio France Culture au sujet de la bombe atomique à Hiroshima et à Nagasaki.

Coordinatrice et interprète durant plusieurs semaines de travail pour réaliser avec eux environ une cinquantaine d’entrevues dans cinq villes du Japon, ce fut probablement l’expérience humaine, historique et culturelle la plus bouleversante que j’ai connue depuis mes débuts dans ce pays.

Durant toute la première semaine du mois d’août 2005, 60 ans après les deux dates fatidiques du 6 et du 9 août 1945, quasiment jours pour jours, dix-sept heures de programmes intitulés « Hiroshima, le souffle de l’explosion » ont donc été diffusés sur les ondes françaises.

Mais la vie de ce documentaire radiophonique d’exception ne pouvait s’arrêter là. Il me semblait indispensable de le faire revenir sur son lieu d’origine, le Japon, et le faire connaître, entendre et partager avec le public Nippon.

Chaque année au mois d’août, un certain nombre d’événements sont organisés à travers tout le pays pour commémorer le drame de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki, les deux seules villes et populations au monde qui à ce jour ont connu le feu nucléaire.

Cet été, entre le 17 juillet et le 31 août 2007 prochains, en collaboration avec France Culture à Paris et l’Institut Franco-Japonais à Tokyo, nous avons décidé d’une série de manifestations transversales autour de ce fait si marquant du Pikadon dans l’histoire contemporaine du Japon qui indéniablement soulève des questions mémorielles, philosophiques et universelles qui pourront trouver une résonance particulière dans l’enceinte de ce centre culturel étranger.

Pour rendre hommage aux très nombreuses victimes et célébrer les Hibakusha.
Pour donner la parole aux personnes légitimes et aux derniers précieux témoins, avant qu’il ne soit trop tard.
Pour ne pas oublier le désastre, l’horreur et les blessures indélébiles.

Christine Cibert