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Hiroshima, 
le souffle
de l’explosion

Hiroshima,
le souffle de l’explosion

Institut Franco-Japonais de Tokyo
Tokyo, Japon
17 juillet – 31 août 2007
Commissaire d’exposition

Suite à un travail de recherches et d’enregistrements en mai 2005 au Japon
pour la réalisation de 17 heures d’émissions radiophoniques par Michel Pomarède diffusées sur France Culture

hiroshima_omote - copie 2

Il y a deux ans, Michel Pomarède, auteur de documentaires et Gilles Mardirossian, ingénieur du son, venaient pour la première fois en reportage au Japon afin de réaliser une série pour la radio France Culture au sujet de la bombe atomique à Hiroshima et à Nagasaki.

Coordinatrice et interprète durant plusieurs semaines de travail pour réaliser avec eux environ une cinquantaine d’entrevues dans cinq villes du Japon, ce fut probablement l’expérience humaine, historique et culturelle la plus bouleversante que j’ai connue depuis mes débuts dans ce pays.

Durant toute la première semaine du mois d’août 2005, 60 ans après les deux dates fatidiques du 6 et du 9 août 1945, quasiment jours pour jours, dix-sept heures de programmes intitulés « Hiroshima, le souffle de l’explosion » ont donc été diffusés sur les ondes françaises.

Mais la vie de ce documentaire radiophonique d’exception ne pouvait s’arrêter là. Il me semblait indispensable de le faire revenir sur son lieu d’origine, le Japon, et le faire connaître, entendre et partager avec le public Nippon.

Chaque année au mois d’août, un certain nombre d’événements sont organisés à travers tout le pays pour commémorer le drame de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki, les deux seules villes et populations au monde qui à ce jour ont connu le feu nucléaire.

Cet été, entre le 17 juillet et le 31 août 2007 prochains, en collaboration avec France Culture à Paris et l’Institut Franco-Japonais à Tokyo, nous avons décidé d’une série de manifestations transversales autour de ce fait si marquant du Pikadon dans l’histoire contemporaine du Japon qui indéniablement soulève des questions mémorielles, philosophiques et universelles qui pourront trouver une résonance particulière dans l’enceinte de ce centre culturel étranger.

Pour rendre hommage aux très nombreuses victimes et célébrer les Hibakusha. Pour donner la parole aux personnes légitimes et aux derniers précieux témoins, avant qu’il ne soit trop tard. Pour ne pas oublier le désastre, l’horreur et les blessures indélébiles.

hiroshima_omote - copie 2

Il y a deux ans, Michel Pomarède, auteur de documentaires et Gilles Mardirossian, ingénieur du son, venaient pour la première fois en reportage au Japon afin de réaliser une série pour la radio France Culture au sujet de la bombe atomique à Hiroshima et à Nagasaki.

Coordinatrice et interprète durant plusieurs semaines de travail pour réaliser avec eux environ une cinquantaine d’entrevues dans cinq villes du Japon, ce fut probablement l’expérience humaine, historique et culturelle la plus bouleversante que j’ai connue depuis mes débuts dans ce pays.

Durant toute la première semaine du mois d’août 2005, 60 ans après les deux dates fatidiques du 6 et du 9 août 1945, quasiment jours pour jours, dix-sept heures de programmes intitulés « Hiroshima, le souffle de l’explosion » ont donc été diffusés sur les ondes françaises.

Mais la vie de ce documentaire radiophonique d’exception ne pouvait s’arrêter là. Il me semblait indispensable de le faire revenir sur son lieu d’origine, le Japon, et le faire connaître, entendre et partager avec le public Nippon.

Chaque année au mois d’août, un certain nombre d’événements sont organisés à travers tout le pays pour commémorer le drame de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki, les deux seules villes et populations au monde qui à ce jour ont connu le feu nucléaire.

Cet été, entre le 17 juillet et le 31 août 2007 prochains, en collaboration avec France Culture à Paris et l’Institut Franco-Japonais à Tokyo, nous avons décidé d’une série de manifestations transversales autour de ce fait si marquant du Pikadon dans l’histoire contemporaine du Japon qui indéniablement soulève des questions mémorielles, philosophiques et universelles qui pourront trouver une résonance particulière dans l’enceinte de ce centre culturel étranger.

Pour rendre hommage aux très nombreuses victimes et célébrer les Hibakusha. Pour donner la parole aux personnes légitimes et aux derniers précieux témoins, avant qu’il ne soit trop tard. Pour ne pas oublier le désastre, l’horreur et les blessures indélébiles.

À PROPOS DE YOSUKE YAMAHATA

Yosuke Yamahata est né en 1917 à Singapour dans une famille exerçant dans la photographie. De retour au Japon en 1925, il travaille dans la société familiale puis repart en Asie comme photographe de la marine pour l’armée impériale japonaise. Le 9 août 1945, il se trouve au département de presse de l’armée à Hakata. Dépêché de suite, après douze heures de voyage, il arriva à Nagasaki le 10 août 1945 à 3 heures du matin, accompagné de l’artiste Eiji Yamada et de l’écrivain Jun Higashi. Il prend 117 photos avec son Leica qu’il développe le soir même de retour à Hakata. Cette série d’images, « Nagasaki Journey », constitue le plus grand témoignage photographique sur l’état de la ville juste après la bombe. Publiées dans les grands titres de la presse nationale les 21 et 25 août 1945, elles seront ensuite censurées pendant plusieurs années. En 1945, Yosuke Yamahata photographie l’Empereur Hiro-Hito et sa famille. À partir de 1947 jusqu’à la fin de sa vie en 1966, il ne s’occupera plus que de la société familiale.

À PROPOS DE HIROMi TSUCHIDA

Hiromi Tsuchida est né dans la province de Fukui en 1939. Après des études d’ingénieur et de photographe, il reçoit plusieurs prix (Taiyo-sho / Sun Prize) pour certaines de ses séries. Ses photographies sont conservées dans les collections de grands musées internationaux (Centre Pompidou, BNF à Paris, MoMA à New York) et reconnues au Japon comme à l’étranger. Il publie de nombreux livres depuis devenus célèbres : « Zokushin », « Hiroshima », « Party », « Suna wo Kazoeru », « Hiroshima Monument II ». Il est également professeur principal au Collège Général de Photographie de Tokyo. Pendant plus de 20 ans, Hiromi Tsuchida a essayé de comprendre ce qui s’est passé à Hiroshima en explorant l’événement à travers la photographie tout en créant un lien entre le passé et le présent. Il en résulte trois grandes séries : « Hiroshima Monument » sur les bâtiments et lieux oubliés de la ville ; « Hiroshima 1945-1979 » sur des portraits de survivants ; « Hiroshima Collection » sur les objets exposés au Musée Mémorial de la Paix.

© Yosuke Yamahata  tous droits réservés mentions légales
© Hiromi Tsuchida  tous droits réservés mentions légales
© Christine Cibert  tous droits réservés mentions légales